Le 26 septembre, François Hollande s’est engagé à « complètement et
définitivement démanteler la Jungle de Calais
avant la fin de l'année.
Pourtant, ils sont encore 10 000 réfugiés à tenter de survivre
dans ce camp, dont plus de 500 mineurs étrangers isolés.
Les préfets doivent créer entre 9 000 et 12 000 places d'hébergement sur
l'ensemble du territoire d'ici la fin de l'année. Mais nombre de réfugiés n'ont
souvent reçu qu'une information partielle, pas
toujours dans leur langue.
« Il
leur faudrait changer de projet de vie et
demander l'asile en France alors que leur
désir reste à terme de rejoindre la Grande-Bretagne pour
laquelle Calais reste la principale voie d’accès », explique
Franck Esnée, chef de mission MSF en France.
En effet, nombreux sont ceux qui continuent de rejoindre la Jungle,
comme Abdo, un jeune Syrien âgé de 25 ans. « La France veut fermer le camp. Où allons-nous
nous installer ? Ils ne peuvent pas juste appuyer
sur un bouton et nous faire disparaître. »
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