mardi 22 novembre 2016

Une alerte du collectif "tous migrants"

Nous sommes dans un Etat de Droit,
Veillons à y rester !

Alerte & Appel à mobilisation  

Face aux dérives qui affectent particulièrement notre région en ce moment (voir détails ci-dessous), nous appelons les briançonnais à manifester leur soutien aux migrants et à toutes celles et ceux qui leur viennent en aide, ici et ailleurs (cliquez sur les liens) :

-Signez la pétition
 Tous Migrants et rejoignez-nous;
-Signez la pétition « Les citoyens de PACA disent oui aux migrants » :
-Signez la pétition de soutien aux habitants de la Vallée de la Roya ;
-Signez la pétition de solidarité avec les citoyens solidaires des réfugiés ;

-Manifestez le 23 novembre contre la possible inculpation de deux bénévoles qui passeront au même moment devant le Tribunal correctionnel de Nice pour avoir aidé des migrants en toute humanité :
Affichage de  en cours...
  • En apposant une pancarte sur votre balcon, votre voiture ou autre, ou en arborant un badge pour affirmer « la solidarité n’est pas un délit »
  • En vous associant à notre délégation à la sous-préfecture à 13h30 avec ces mêmes pancartes pour remettre cette alerte à Madame la sous-préfète.
D'avance merci pour votre mobilisation.
Sans étiquette politique, religieuse ou institutionnelle, "Tous Migrants"  (ex-Pas En Notre Nom Briançon) est un mouvement citoyen de sensibilisation et de plaidoyer né en septembre 2015 autour du drame humanitaire des migrants en Europe, de la Méditerranée à Calais. Fort de l’adhésion de plusieurs centaines de citoyens à la cause qu’il défend, le mouvement mène des initiatives variées dans le Briançonnais : veille et partage de l’information via une newsletter périodique et une page Facebook, conférences, cinés-débat, ateliers d’écritures,  micro-trottoir, actions de plaidoyer, manifestations artistiques ou culturelles de soutien… 
L’action de Pas En Notre Nom Briançon repose sur deux principes directeurs :  
C’est en renforçant le lien social local, en ouvrant des espaces de dialogue, d’échange, de convivialité et de solidarité avec notre voisin d’ici (« l’autre d’ici ») que nous accepterons naturellement notre voisin de là-bas (« l’autre de là-bas », étranger, migrant, réfugié,…);
Chacun d’entre nous peut « faire sa part », à son échelle, suivant la théorie du colibri de Pierre Rabhi, pour contribuer à la résolution de la crise humanitaire actuelle, y compris en plaidant pour l’adoption de décisions politiques plus responsables et humaines en matière de migration. Il en va de notre humanité et notre dignité.

mercredi 16 novembre 2016

mardi 15 novembre 2016

ICARE 05 et Chemins Pluriels

Voici quelques précisions sur notre coopération.

Icare étant un collectif n'a pas de statut juridique et ne peut donc pas (ou peut difficilement) avoir un compte financier.

Chemins Pluriels est une association dont l’objet est proche de nos objectifs.

Chacun garde sa spécificité, son nom.

Les comptes sont tenus en toute transparence et peuvent être consultés par tous les donateurs.

Vous pouvez donc faire des dons à Chemins Pluriels pour Icare et adhérer aussi à l'association. Chemins Pluriels qui, plus elle aura d'adhérents plus elle aura du poids pour les demandes de subventions et nos actions futures.

jeudi 10 novembre 2016

rapport de l'IOM (International Organisation of Migrations) sur les traversées de la Méditerranée



j'ai trouvé intéressant le lien ci-dessous qui donne une idée des migrations à travers la Méditerranée.  C'est le rapport officiel de l'IOM, actualisé au 8 novembre 2016, sous forme de graphique très facile à consulter. 
deux chiffres sautent aux yeux: 339.783 migrants sont arrivés en Europe par la mer en 2016 et 4.233 sont morts en Méditerranée.

http://missingmigrants.iom.int/

(Marie Claude)

mercredi 9 novembre 2016

l'expérience des "villages vertueux"

Lors du débat qui suivra la projection du film « Fuocoammare » nous évoquerons l'expérience des villages solidaires italiens. Je vous  diffuse un extrait  de l'interview que j'ai demandée à Alessia, employée du projet Recosol (vous en saurez plus le 16 novembre..). Ci-dessous la traduction de l'interview intégrale.   
" je pense que le fait de travailler pour un projet d'accueil m'a enrichie, et a probablement également changé ma vie. Généralement, quand on se heurte aux difficultés quotidiennes de la vie, tout nous semble avoir beaucoup d'importance, nos problèmes nous paraissent énormes. . Mais quand on travaille pour un projet d'accueil, on a à faire à des personnes qui ont réellement dû affronter de grandes souffrances. Cela m'a permis, d'un point de vue personnel, de réaliser que mes problèmes n'étaient pas si importants que ça. Cela m'a permis aussi de rencontrer des personnes merveilleuses, qui ont une façon splendide de prendre la vie malgré les souffrances subies. J'ai pu avec eux connaître des cultures différentes de la mienne, et je me suis rendue compte qu'en fait les différences n'étaient pas si grandes que ça. Souvent leurs histoires me rappelaient celles que me racontaient mes grand-parents, et j'ai parfois pu m'y reconnaître. C'est ainsi que j'ai compris que l'humanité est l'humanité, au delà des différences que l'oeil peut percevoir. Je me suis encore davantage convaincue que nous devons lutter pour que la terre soit à tout le monde, sans frontières et sans barrières. »
(témoignage recueilli par Marie Claude)

lundi 7 novembre 2016

"Fuocoammare" film de Gianfranco Rosi, au Cinéma Le Roc, mercredi 16 novembre à 20.30

Le 16 novembre prochain,à 20.30, Icare05 et PSO présentent,dans le cadre de la Semaine de la Solidarité et  avec le cinéma Le Roc, une soirée débat autour du film "Fuocoammare" :



FUOCOAMMARE (feu à la mer! C'est le titre d'une vieille chanson sicilienne) est un film documentaire de Gianfranco Rosi qui montre comment vit Lampedusa, petite île de pêcheurs au large de la Sicile qui est devenue au cours des 20 dernières années une ancre pour les migrants entre la mer et le continent européen. L'approche de Rosi se fait essentiellement par le biais de deux personnages symboliques : Samuele, un gamin de 12 ans ,ne voit pas d'un bon oeil l'arrivée des réfugiés: ça le dérange dans sa vie quotidienne.. et le docteur Pietro Bartolo: medecin de Lampedusa et au service des sauveteurs en mer, il sert de trait d'union entre les migrants et les habitants de l'île.